L’histoire des Domaines Landron commence vers 1945, soit 20 ans après la naissance de l’AOC Muscadet Sèvre et Maine. Mon père, Pierre Landron et son frère Julien donnent l’orientation viticole à la petite exploitation familiale (à cette époque encore inférieure à 3 hectares) acquise par Julien. De 1950 à 1975, la reconversion en vignes des friches délaissées pendant les guerres, les échanges et acquisitions, permettront de constituer un domaine viticole viable.
Dans les années 1990, le travail du sol puis en 1999, la suppression totale des pesticides de synthèse viennent accentuer les différences et affirmer l’identité des trois terroirs majeurs du domaine, associés à des lieux-dits.
La certification biologique du domaine en 2002 est une étape qui démarquera notre travail et les Domaines Landron.
Nous pratiquons des méthodes de culture biologique interdisant tout recours à la chimie et nous nous inspirons des procédés anciens de vinification sur lie : les grappes entières cueillies manuellement sont pressées pour n’en retenir que le meilleur jus. Après débourbage, le jus fermente lentement en levures indigènes pendant 15 jours. Le vin se décante et reste sur ses lies de fermentation jusqu’à la date d’embouteillage, de 7 à 24 mois.
Notre démarche philosophique au service de la qualité : le Muscadet doit être l’expression réelle de son terroir traduit dans la minéralité du vin. La richesse et l’originalité de notre vignoble résident dans la diversité des sous-sols qui le composent. Seuls le travail du sol et le respect de la vigne par une culture biologique permettent d’en exprimer la pleine personnalité.
